Tout le monde a identifié les racines grecques: Bio «  la vie , le vivant » et philie « qui aime ». En gros c’est l’amour du vivant. C ’est le biologiste Edward O. Wilson décédé le 27 décembre dernier qui a défini le concept. Il était spécialisée dans la sociobiologie et cocréateur de la notion de biodiversité. La biophilie traduit notre besoin irrépressible de nature. Pour ceux qui découvrent le mot, vous allez pouvoir briller en société. Mais derrière ce terme barbare il y a une vrai science sur l’étude de l’humain. On va pouvoir apporter un peu d’explications à cette petite phrase que vous avez si souvent entendu «  Ah c’est sympa ces petites plantes ! ».

1. Quelles améliorations sur mon travail ?

Les études sont unanimes, la liste des bienfaits du végétal dans les espaces de travail est longue.
Ca commence par moins de stress même si dans le coworking ça n’est pas le sentiment premier. Chacun ayant choisit son indépendance ou sa reconversion justement pour cela. Si je vous parle de positivité, créativité, motivation ou capacité de concentration, là je sens que ça va vous convaincre.
Preuve à l’appui et la référence a déjà été maintes fois citée, l’étude américaine de Human Space, spécialisée dans la psychologie du travail écrit « The concept of biophilia highlights an innate connection between humans and nature », c’est pas moi qui le dit, c’est un lien innée.
Il est noté une augmentation du niveau de bien être de 15% et un accroissement de la créativité de 15% également. Vous constateriez même une hausse de productivité de 5%. L’étude très sérieuse a été testé dans de nombreux Pays et malgré quelques nuances dues aux différences culturelles ces trois critères d’amélioration principaux sont identiques.
Et comme selon un rapport mondial 55% des espaces travail en général sont dépourvus de verdure voire même de fenêtres pour 7% des travailleurs, ça laisse une vraie marge d’amélioration des conditions de travail. Evidemment on ne parle pas ici d’espace de coworking dans lequel l’intention ( a minima ) est souvent déjà là. Vous imaginez toute cette créativité qui s’envole plutôt que de s’enraciner. Du pur gâchis selon ces chiffres !

2. Quels végétaux choisir ?

Végétaliser ne se traduit pas nécessairement par l’achat en grande quantité de plantes d’intérieur, on parle bien ici d’aménagement d’espaces et donc d’équilibre visuel. Pas besoin de racheter une serre !
Vous avez deux choix possibles maintenant que je vous aie convaincu des bienfaits du végétal dans les espaces de travail.
– Soit vous déléguez la totalité de l’aménagement à un prestataire compétent et vous vous faites chouchouter ( Attention ça a un prix!).
– Soit vous mettez autour d’une table dans votre espace de coworking Julie amoureuse de la nature et Thomas architecte d’intérieur. Et comme vous avez vraiment envie que tous vos résidents profitent des bienfaits du végétal dans les espaces de travail vous ajoutez une enveloppe et de l’huile de coude.
Vous n’oubliez pas de vous munir d’un guide des plantes toxiques et allergisantes histoire d’éviter les déconvenues.
En effet dans les espaces de coworking vous pouvez faire face à un nouveau venu allergique ou qui développe des réactions cutanées dès qu’il passe la porte, donc faites preuve de la plus grande vigilance.
Vous découvrirez même au fil de vos apprentissages sur le végétal qu’il existe des plantes capables d’améliorer la qualité de l’air voire de filtrer les polluants.
Vous trouverez quelques exemples de plantes néfastes ou au contraire bienfaitrices sur Flonase.ca. Il existe par ailleurs plein d’ouvrages instructifs sur le sujet qui vous aideront dans votre démarche.
Et puisqu’on parle du vivant vous verrez, chacun s’appropriera le végétal. Je vous conseille même d’inciter à confier l’arrosage par roulement à vos résidents ou salariés, quelques temps après c’est eux qui proposeront la multiplication par le bouturage!

3. Le Design Biophilique : des plantes mais pas seulement !

Les architectes se sont emparés du sujet en dépassant la simple végétalisation vers un concept plus général d’aménagement en « mode Nature ».
On introduit les plantes mais on pense également à la lumière naturelle en créant des puits de lumière et autres verrières en connexion directe avec l’environnement extérieur.
A cela on ajoute une touche de mimétisme architectural avec des formes , des textures et des couleurs qui génèrent une sensation immersive de nature.
Et pour finir on reproduit une sensation de refuge naturel en optant pour des solutions d’isolation acoustique. En bref une ambiance feutrée et une gestion du bruit maitrisée. La tendance du mur végétal est d’ailleurs une création purement biophilique, qui allie végétallisation et isolation phonique.
Parmi ces refuges on retrouve en coworking les salles de repos ou de méditation, les alcôves de travail ou encore les cabines conçues pour téléphoner.
Il y a un an le magazine ADN publiait à ce sujet un article passionnant intitulé « La biophilie au bureau : une vraie tendance, « pas un truc de bobo » »Pour une option très très citadine avec même l’introduction du potager dans les espaces de travail !

Il ne vous reste plus qu’à vous lancer et ensuite gérer la collaboration entre tous pour l’entretien de ces végétaux. Vaste sujet que celui de la Collab dans les espaces de coworking 😉. En tout cas on adore l’idée du potager pour nos espace de Dieppe et Arques la Bataille ! Coworkeurs à vos Plans, prêts … à suivre